en fait non, ce n’est pas un temps que les moins de vingt ans… dans les milieux médicaux, psychiatriques et même (en fait : surtout !) psychanalytiques, le tatouage est toujours vu comme une pathologie, une marque de marginalité, une mutilation – il y a ce fantasme du corps intact, vu comme “naturel” sans doute, qu’on n’est pas censé modifier – en psychanalyse, la notion “d’image du corps” implique, pour des raisons qui m’échappent, ce côté intact – mais quand on lit les textes des fondateurs, on ne trouve rien de tel – c’est donc une sorte d’opinion commune qui est mon avis liée à cet imaginaire de la pureté originelle qui fonctionne dans bien d’autres domaines que le corps (la langue en particulier) – ravie que la série te plaise – il y a encore quelques billets à venir…
↧